Coup de fil à : Cédric Nieddu

(patron de l’atelier de contrôle et réparation Certika au Grand Bornand)

 »Avec ma fille et ma compagne, nous respectons le confinement à la lettre depuis le premier jour. Ma compagne télé-travaille à la maison, je dois faire la classe à Iris et j’ai encore des voiles à contrôler. Mon atelier à la maison est maintenant fonctionnel. Bref, pour l’instant je suis bien occupé. En ce qui concerne la vie économique de Certika, il faudra voir en fonction de la durée et de la réaction des clients quand nous pourrons reprendre. A priori notre trésorerie nous permettra de traverser cette crise. Bien sûr, nous allons perdre de l’argent mais l’entreprise devrait s’en remettre en conservant notre outil de travail et nos deux emplois (David et moi). Nos charges ne sont pas énormes contrairement à d’autres entreprises. Mais je crains que tous les acteurs du marché du parapente ne soient pas dans la même situation que nous : pour certains qui connaissaient déjà des difficultés, ça va être pire. À moins que l’Etat leur vienne en aide, ce que j’espère vivement ! »